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ARTICLES PARUS DANS LA NOUVELLE REVUE DE L'INDE

La Nouvelle Revue de l'Inde N°8

L'hindouisme : au-delà des préjugés

HINDOUISME et NEO REIKI

Avec le « Néo Reiki », Henri VIRET a cherché à faire le lien entre le Reiki, système de soin japonais aux origines obscures, récupéré par le Nouvel Age et commercialisé à outrance, et l’Hindouisme et la Spiritualité indienne. Sa vision « spirituelle » du Reiki emprunte beaucoup à son expérience de l’hindouisme et ses rencontres avec différents Maîtres. Spécialiste des voyages initiatiques et spirituels, il vit entre l’Inde et le Sud de la France, et se consacre à l’enseignement.

Ma première rencontre avec l’hindouisme fut brutale et inattendue et se passa en France en 1977. A cette époque, je vivais à Avignon. Une amie qui accompagnait des voyages en Inde pour une agence parisienne me parla de ce pays avec passion et de sa rencontre avec un couple de « gurus » dans un petit village du Maharashtra. En l’écoutant, mon monde fermé et provincial s’ouvrit brutalement. L’Inde, les voyages lointains, le mysticisme, des sujets que j’avais toujours regardés avec beaucoup de méfiance me semblèrent soudain fascinants et familiers.

Quelques semaines plus tard, après un échange d’aérogrammes avec les gurus de cette amie, rendez-vous était pris pour une initiation à distance, « Shaktipath », l’initiation traditionnelle millénaire à la Kundalini. Je n’ai jamais oublié ce petit matin là et la fulgurance de cette force parcourant des milliers de kilomètres pour me toucher dans mon corps d’une manière si puissante, si nouvelle, si inattendue qu’elle bouleversa ma vie totalement. Je compris que d’une manière mystérieuse, sans préparation, sans théorie, sans explications, une famille spirituelle, une lignée, une religion, une civilisation m’avaient ouvert ses portes. Les portes d’un monde que je passerai ma vie entière à explorer. J’abandonnai ma vie sédentaire pour devenir accompagnateur de voyages professionnel et parcourir l’Asie de long en large.

J’étais entré dans l’hindouisme par l’Initiation, le chemin spirituel ouvert à chacun quel que soit sa caste, son sexe, son origine, sa religion. Je vécus chez mes gurus, Mr and Mrs Patwardhan, la vie stricte des brahmines avec tous ses interdits et ses règles d’hygiène. Au fond de cette Inde rurale, d’une grande pauvreté, digne de certains films de Satyanjit Ray, la vie d’un petit ashram familial était simple et monotone : le marché du village, la préparation des repas, le thé, la promenade vespérale à la rivière, et les méditations. Parfois mes gurus m’emmenaient avec eux visiter leurs disciples et on se déplaçait en char à bœufs. De voir la dévotion et le respect dont on les honorait, était un enseignement sur la place primordiale que la spiritualité et le « guru » occupent dans l’Inde traditionnelle. Sur le chemin spirituel de la Kundalini que je suivais assidument, il n’y avait pas d’enseignement théorique, « l’hindouisme, the Spiritual Path, est une pratique » disait Mrs Padwardhan, « méditez ! ».

Après ces périodes de calme, de sérénité, de pureté de vie dont je conserve encore la nostalgie, mes pas me poussaient à nouveau sur les routes du monde, avec pour seule richesse la Méditation. Balloté d’un pays à l’autre, d’une chambre d’hôtel à l’autre, d’un groupe de touristes à l’autre, je méditais devant ma petite statue de Shiva Nataraj et la photo de mes gurus. Ce chez moi que je n’avais plus à l’extérieur, je le retrouvais à l’intérieur. Quelque chose se cristallisait en moi, l’hindouisme m’était devenu tellement familier et naturel que j’avais l’impression de continuer dans cette vie-là un chemin entamé dans d’autres vies.

C’est ce que me disaient les sages, les prêtres, les saddhus que je rencontrais. Les guides qui travaillaient avec moi sur les routes de l’Inde furent mes « professeurs d’hindouisme » et ils m’enseignèrent oralement la matière de mille livres. L’un d’eux me dit un jour : « l’hindouisme est un lotus qui naît dans la boue et fleurit au-dessus de l’eau. On peut l’appréhender à différents niveaux : à sa racine, le long de sa tige ou au niveau de sa fleur. Le Maître donne des explications si elles satisfont le chercheur, Good ! le Maître se tait. Mais si il pose une question, le Maître doit lui répondre, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de questions. Va toujours plus haut, plus loin, plus haut le long de la tige du lotus, va jusqu’aux mille pétales ! »

Je sus que j’allais rencontrer d’autres Maîtres, et cela tout au long de ma vie. Tout en gardant pour mes gurus une grande reconnaissance, je me laissai aspirer par la tornade spirituelle crée par Shree Rajneesh qui secoua l’Inde et attira des milliers de chercheurs du monde entier à Poona. Sous une autre forme, sous un package résolument moderne, je reconnus dans l’enseignement de Bhagwan, comme on l’appelait à l’époque, les enseignements de l’Hindouisme et de la pratique spirituelle indienne que je connaissais. Je reçus des réponses qui touchaient mon intelligence, et d’autres non formelles qui répondaient à tout ce que mon être réclamait. Je devins Swami Veet Sankalpo, son disciple en 1982, un nom qui signifie « au-delà de la volonté » et qui me sembla parfaitement en accord avec l’étrangeté de ma vie.

Je partis ensuite en Indonésie où je travaillais durant 5 ans. A Jogjakarta je fus initié à la vieille religion pré-islamiste issue de l’hindouisme et mixée avec les cultes à la déesse de la Mer. Pendant des années, j’y suivis l’enseignement étrange, parfois effrayant, de plusieurs gurus et sorciers. Ils s’efforcèrent « d’élargir ma vue » et de me montrer « l’envers du monde » disaient-ils. Je fus fasciné par cette ville, par ces nuits de méditation sur les plages sacrées à la pleine lune et sur des tombes au sommet des collines javanaises.

A Bali, l’île des Dieux, je fus intégré à la vie de mes amis balinais, je pratiquais avec eux la méditation. Je participais aux cérémonies et aux fêtes de temple qui rythmaient la vie de l’île toute entière gouvernée par un hindouisme flamboyant et raffiné qui s’épanouissait dans la musique et la danse.

Dans ces cultes, dans ces quêtes de vision, dans ces méditations avec la nature et ses esprits, dans les nouvelles initiations que je reçus alors, de nouvelles facettes de la spiritualité se révélèrent à moi. Je continuai d’apprendre, de questionner, de monter le long de la tige du lotus. Comme si il était de mon destin de découvrir et d’expérimenter les différentes branches de l’arbre sacré de Shiva.

Je partis travailler aux Maldives où je passai 7 ans parmi les lagons sur des îles minuscules. Je vécus là-bas, un long exil dans le vide spirituel et la solitude d’un tête à tête avec la mer et la nature. Là-bas, point de Dieux, ni de temples, ni d’ashram, le ciel était désespérément vide et je réalisai combien l’Inde me manquait. Sur mes bancs de sable, j’avais perdu ma terre. De temps en temps je visitais Shree Rajneesh et son ashram à Poona, où en 1987, je reçus les initiations au Reiki qui changèrent plus tard le cours de ma vie.

En 1992 à ma grande joie, je m’installais en Inde pour accompagner des voyages, enchainant circuit sur circuit, et visitant les plus grands temples et les hauts lieux de la civilisation indienne. Je rencontrai une nouvelle fois l’hindouisme sous une de ses formes les plus secrètes: le Tantra Védique et un nouveau Maître le Docteur Aurangabadkar. Il ne m’accepta qu’après deux ans et demi de purification sous la guidance d’une de ses disciples. Je m’approchais de la surface du lac, le Maître devenait sévère, l’élève devait être digne d’entrer dans de nouveaux cercles. Il m’initia à la science des énergies du Tantra, m’accepta dans sa lignée venue de l’Assam. Le Docteur Aurangabadkar m’a consolé de la mort de mon Maître de Poona, et m’a rendu ma dignité spirituelle. Je n’étais plus dans le désert, seul avec moi-même. Sous son influence je créais le Néo Reiki et à sa demande j’écrivis un livre sur les errements du Reiki Traditionnel et ma nouvelle approche, qui parut en Inde et que j’adaptais pour la France sous le titre « Reiki, de nouveaux Horizons ».

J’organisais alors des voyages spirituels et initiatiques bien avant que ce fut la mode. Avec mes amis et clients, je découvrais une nouvelle face de l’hindouisme, la religion du peuple, le côté exotérique. Je vénérai ses Dieux, je visitai ses temples, j’arpentai avec ferveur la terre des mille sages. Je priai Balaji à Tirupati, Ketu et Rahu au pèlerinage des 9 planètes, Shiva à Tiruvanamalai, je visitai les Samadhis de Ramana et de la Mère de Pondicherry. Dans le Nord nous allions à Ujjain, Ohmkareshwar, Dwarka, le mont Girnar, Puri, Bhubaneshwar en Orissa. Je suivais les chemins de pèlerinage, je me rapprochais des Dieux, et par là même des hommes. Me revenait à l’esprit la phrase de mon Maître de Poona qui disait que « l’art de la dévotion était l’art de faire disparaître l’idole ».

Le 26 Décembre 2004 j’étais dans les vagues du Tsunami à Mahabalipuram, rescapé, en fuite sur les routes loin des murs d’eau, au milieu du peuple Indien, chaleureux, admirable. Je me sentis soudé à l’âme indienne par ces vagues, par ce malheur collectif dans lequel nous étions ensemble, confondus en une seule humanité.

Depuis, je retourne chaque année en Inde où je continue mon pèlerinage. Je n’ai pas percé la surface du lac, et je sais que je n’atteindrai jamais le lotus aux mille pétales dans cette vie là. Pourtant j’essaye de transmettre ce que l’hindouisme m’a enseigné, d’être un pont entre les mondes. J’enseigne et je défends le Néo Reiki qui est à la rencontre de deux rivières : l’Hindouisme et sa spiritualité, et le Reiki Traditionnel. Peut-être est-ce Shiva, le Dieu des confluents, qui m’inspire dans cette tâche ? L’hindouisme en tout cas, tel que je l’ai vécu, m’a permis de comprendre le Reiki, ses initiations, ses pouvoirs, et de le sortir du contexte étroit et mercantile qui l’entourait et l’entoure encore, malheureusement.

Je défends un Reiki spirituel et humain, car il représente pour les occidentaux que nous sommes, l’opportunité de recevoir une véritable initiation spirituelle, comparable aux grandes initiations indiennes. A l’image de celle que j’ai reçue en ce petit matin de 1977 et qui a totalement changé ma vie.

Plus que jamais, je navigue à contre-courant du Reiki actuel qui en « redécouvrant » le Reiki Japonais revient quatre vingt ans en arrière, à la mort de son premier Maître Mikao Usui, et confine cet art immense et sacré à une stricte technique de soin du corps tout à fait navrante. Je me désole de voir ce Reiki des dojos, farouchement laïc et non spirituel, d’une grande ignorance, prendre le pouvoir et tourner le dos aux plus belles qualités de cette Offrande Divine qui est arrivée jusqu’à nous. Transformer une quête mentale et philosophique en un véritable chemin de vie, est la voie des mystiques. Ouvrir et explorer cette route vers la conscience, l’amour, est le vrai potentiel du Reiki tel que me l’ont montré mes Maîtres et mon long chemin en terre Indienne.

L’hindouisme a toujours été pour moi un symbole de liberté intérieure et d’intelligence. Comme il m’a libéré d’un monde occidental étouffant, il m’a libéré aussi des enseignements spirituels lorsqu’ils frisaient le dogme, des ashrams lorsqu’ils fermaient leurs portes au lieu de les ouvrir. Si l’hindouisme n’est certainement qu’un chemin pour atteindre le lotus, c’est un chemin sûr qui parle à l’esprit et au cœur, un chemin que parcourent des êtres joyeux et courageux avec qui il fait bon être et marcher.

Sankalpo Henri Viret


Numéro spécial sur le Yoga et l'Ayurvéda

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LE NEO REIKI ET LA SPIRITUALITE INDIENNE N°6 Janvier-Mars 2007

LE REIKI

Apparu dans les années 80 aux Etats Unis et en Europe, le Reiki est, à ce jour, universellement connu et pratiqué par des milliers de gens de tous âges et de toutes origines et de toutes religions.

Mais malgré sa popularité croissante, le Reiki demeure toutefois un grand mystère.

Le monde du Reiki ne connaît que ce qui est enseigné par les différents maîtres de Reiki, la tradition Usui du nom de son fondateur. Il semble sous le charme des nombreuses qualités du Reiki et de son efficacité en matière de soin, au point d'en avoir oublié toute interrogation sur sa véritable origine, son potentiel, ses enseignements philosophiques et sa portée spirituelle.

Nous nous sommes trop longtemps contentés des explications sommaires et fragmentaires qui nous ont été enseignées et que l'on retrouve telles quelles dans la majorités des manuels de Reiki parus à ce jour. C'est oublier que dans la tradition Usui, il est mentionné que ce que l’on a appelé Reiki n'est qu'une redécouverte d’un système beaucoup plus ancien, d’origine vraisemblablement bouddhiste, basé sur des textes en sanscrit, la langue sacrée de l’Inde.

J’ai moi-même toujours été très réticent à accepter les poncifs du Reiki sans les discuter.

Très attiré par ce système originel, j’ai voulu retrouver l’esprit des premiers maîtres japonais et dans ce livre je me suis, appliqué à remettre le Reiki dans son contexte initial : le contexte asiatique au sens large, un contexte culturel, religieux, philosophique et spirituel.

J’ai alors entamé une longue quête que je décris dans mon livre « Reiki de Nouveaux Horizons » dans lequel je présente un nouveau système grandement inspiré par la philosophie et la spiritualité indienne : le Néo Reiki

Mon travail est l’aboutissement d’une expérience de plus de vingt ans au contact de la civilisation et de la spiritualité asiatique. Il s’est enrichi de la rencontre et de l’enseignement de Maîtres Spirituels soufis, bouddhistes, javanais, balinais, hindous, tantriques védiques et de la pratique du Kundalini Yoga et de la méditation.

J’ai découvert, au contact de l’Asie et en particulier de l’Inde, que le Reiki et ses initiations appartiennent à un univers plus vaste dans lequel le pouvoir de guérison, dont la tradition semble avoir fait le but ultime du système, n’est que le premier échelon d’une échelle sans fin vers la Conscience, le Divin, le Nirvana, l’Absolu, l’Un, peu importe la terminologie.

Ces études, appuyées sur la pratique de l’enseignement du Reiki, l’influence des enseignements spirituels Indiens et mes formations en matière de thérapie, m’ont amené à compléter le Reiki traditionnel dans les domaines où la nécessité se faisait sentir, les domaines entre autre, de la psychologie, de la spiritualité et de la science de l’énergie, en créant ce nouveau système le Neo Reiki.

LE NEO REIKI

Un système à la fois nouveau et ancestral visant le développement de la totalité de l'être, né de la rencontre entre le Reiki et la Spiritualité Indienne.

Le Reiki Traditionnel : que j’ai reçu de l’un des tout premiers maîtres de Reiki allemand en 1987, lorsque il conservait encore sa pureté originelle.

Cela signifie que je suis dans le rang des maîtres de Reiki à la 5ème génération après Usui et que ma tradition a conservé les initiations originelles qui sont devenues de nos jours très rares. Je le précise pour les puristes qui ont tendance à considérer comme hérétique toute amélioration de leur système.

Les enseignements de la Spiritualité Indienne : qui constituent l’approche nouvelle du Reiki comme un processus d’évolution, comme un système spirituel qu’il faut intégrer en suivant la tradition et en mettant au point un système graduel et respectueux du pas de chacun.

La spiritualité indienne offre une vision révolutionnaire de l’homme qui est une vision énergétique. L’homme est constitué d’un ensemble de 7 corps et son évolution est fonction du développement de ces corps subtils et de l’activation de 7 centres d’énergie appelés chakras.

C’est l’enseignement de la Kundalini et le Reiki qui procède par initiations entre directement dans ce système qui permet par comparaison de comprendre le fonctionnement du processus initiatique.

On comprend ainsi que les initiations du Reiki sont en fait des initiations qui réveillent en l’homme ses énergies subtiles comme la Kundalini et ses pouvoirs cachés comme celui de soigner.

Rapprocher et comparer le Reiki au système initiatique de la Kundalini appelé Shaktipat constitue une avancée importante dans la compréhension du Reiki.

Ses initiations se révèlent ainsi comme très puissantes et très sures mais elles impliquent une science à acquérir au-delà du savoir faire habituel, une conscience pour prendre en compte les effets énergétiques et psychologiques de ces initiations.

Cela implique aussi un ensemble de techniques à créer et à mettre au point pour que ces initiations se réalisent dans les meilleures conditions pour permettre au Reiki de devenir une aide à la méditation et à la vie spirituelle et non pas seulement une technique de soin.

C’est le défi du Neo Reiki, de compléter le Reiki, de le rendre compréhensible et assimilable là où les explications et les techniques permettant de mieux l’intégrer, font défaut.

En particulier sur le plan de la préparation énergétique et psychologique et en matière de spiritualité.

LES APPORTS DU NEO REIKI

En matière de préparation énergétique, la spiritualité indienne m’a été d’un grand secours pour mettre au point des techniques de purification, des rituels et des initiations issus du Tantra Védique qui nous ont été transmis par un des plus grands spécialistes en la matière, le Dr Aurangabadkar dont je reçois les enseignements en Inde depuis plus de 20 ans et qui inspire mon travail et ma vie.

Le Tantra indien n’a rien à voir, disons le au passage, avec les techniques de thérapies sexuelles connues en France sous ce nom à mon sens usurpé.

Il s’agit d’une science venue du fond des ages basée sur la forme ou Yantra, le son ou Mantra et la science pour faire agir les deux le Tantra. Cela se rapproche beaucoup des symboles du Reiki et le Tantra imprègne le Neo Reiki de sa conscience et de sa maîtrise de l’énergie.

En matière de psychologie

Encore une fois l’Inde avec sa conception énergétique de l’homme nous fait sentir le lien entre le système énergétique et la psychologie et décrit l’être selon trois niveaux de conscience différents : l’inconscient attaché aux trois premiers chakras, le conscient lié au 4ème chakra et le supraconscient lié aux chakras supérieurs.

Le but de la spiritualité est l’union de ces trois parties de l’être que l’on appelle Illumination.

Toute spiritualité travaille en priorité sur l’union du conscient et de l’inconscient dans un premier temps. Ce fut le travail de tous les maîtres de déconditionner les disciples de leur offrir une vie nouvelle et le moyen de se trouver eux-mêmes.

C’est ainsi que tous les grands maîtres sont devenus de grands thérapeutes au contact de leurs disciples occidentaux.

Au niveau plus modeste qui nous concerne, ce travail sur l’inconscient devait être fait car pour que les initiations du Reiki deviennent de véritables initiations spirituelles il faut qu’elles s’installent dans le chakra du cœur donc qu’elles franchissent les barrières de l’inconscient, c'est-à-dire les barrières énergétiques des trois premiers chakras.

Sinon les initiations ne provoquent aucun changement positif chez les personnes initiées, l’état actuel du Reiki dans son ensemble le montre bien.

Pour ce faire j’ai donc mis au point une technique appelée « Soin de l’Enfant Intérieur » basée sur Deprogramming une technique thérapeutique développée dans l’ashram d’Osho que j’ai adaptée au Reiki qui lui apporte son efficacité énergétique.

C’est une technique douce du soin de l’inconscient vu comme un enfant, l’enfant que nous avons été, un enfant que nous, adultes pouvons enfin retrouver, prendre en charge et soigner par l’énergie d’amour du Reiki et par le dialogue.

C’est un moyen très efficace de résoudre le conflit intérieur par la parole mais surtout grâce aux forces du Reiki qui soignent les blessures énergétiques de l’enfance dans les corps subtils.

Il s’enseigne dès le premier niveau de Reiki c’est un acquis très important pour les personnes initiées, qu’elles poursuivent leur route dans le Reiki ou non, ce lien recrée demeure et transforme bien souvent leur vie.

En matière de spiritualité

Après le lien conscient-inconscient les maîtres spirituels indiens considèrent que les forces spirituelles vont agir par elles mêmes dans la vie du disciple ce que l’on appelle la cristallisation.

Car lorsque ce pont est crée et consolidé se dévoilent les forces divines à travers le développement du supraconscient cher à Sri Aurobindo qui l’appellait " l’Etre Psychique ".

C’est pour lui « notre partie psychique qui vient directement du Divin et est liée au Divin. ».

Le Reiki traditionnel décrit et utilise le supraconscient pour les soins à distance, le Néo Reiki en propose une expérimentation approfondie et de ses espaces qui nous sont ouverts par les initiations.

Ainsi s’ouvrent pour le Reiki de nouvelles possibilités de marcher vers le Divin et d’en sentir le parfum.

Le Neo Reiki propose ensuite l’exploration des pouvoirs qui se développent au-delà du pouvoir de guérison et en particulier le pouvoir de médiumnité ou « Channeling » que j’essaie d’expliquer scientifiquement à partir de ma propre expérience et que je considère comme une des nouvelles facettes possibles du Reiki au-delà des facilités et des rêves du New Age

En conclusion, je dirai qu'avec le Neo Reiki je souhaite que l’on découvre toute la richesse et l’immensité que le Reiki transporte, je souhaite que ce potentiel puisse être exploré et développé plus avant.

Dans ces temps où le Reiki vacille parfois sous la pression de l’incompréhension, de l’indélicatesse et du matérialisme outrancier, il est temps de le redécouvrir, de le perfectionner, de le pratiquer avec plus de conscience pour ce qu’il est vraiment : une porte vers l’Infini Mystère. En sachant que l’on n’en connaîtra jamais que quelques lueurs, quelques bribes comme celles que je suis heureux de partager avec vous dans ces pages.

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Pieds de Vishnou Sri Rangam Trichy